Les rencontres sur le canal sont souvent des rencontres éphémères mais toujours étonnantes.
Je citerais, évidemment, tous les pèlerins en route vers St Jacques de Compostelle, à pied bien sûr, mais à vélo, accompagnés d’un âne…..
De mémoire :
A Malauze nous avons croisé une famille de 5 personnes, le père, la mère et 3 enfants (pas très grands) qui se reposait. Pendant que les enfants jouaient, les 3 ânes eux se détendaient. Surprenant !
A la halte nautique de Buzet une famille encore. Le père et la mère à vélo et les deux enfants qui étaient dans une charrette. Le soir venu tout le monde campait.
Nous avons côtoyé pour une soirée et une matinée une jeune anglaise, qui venait d’Angleterre et qui avait décidé de partir toute seule pour faire le chemin depuis Calais en passant par Notre-Dame de la Lande où des écolos manifestaient contre l’aéroport. Étonnant pour elle, car étant écolo elle-même elle n’a pas ressenti la fibre qui devrait vibrer mais plutôt une politisation importante. Décevant donc. Puis elle est repartie avec son vélo pour rejoindre sa maman à Toulouse. Elle campait et se lavait dans le canal….
Un soir, à Pont des Sables, nous avons parlé avec une dame qui tirait une charrette avec tout le matériel pour camper. Elle cherchait une place pour dormir un peu loin des regards pour conserver son intimité. Elle était SDF et cheminait. Nous l’avons retrouvé par hasard à Moissac.